Les vitraux de la nef

Les origines de l'Eglise en Bourgogne
et les saints bourguignons



La sélection opérée par Didron (et ses conseillers, dont nous ignorons l'identité) est significative : en fait de Bourgogne, il s'agit ici du seul département de la Côte d'Or, dont le diocèse de Dijon épouse les limites. Ce diocèse est de création récente, et résulte d'un démembrement effectué au XVIII° siècle de l'immense diocèse de Langres. Il s'agit ici d'insister sur les origines antiques, voire légendaires, d'un diocèse seulement vieux d'un siècle et demi, et de le rattacher au duché de Bourgogne, à l'ancien royaume de Bourgogne, voire au peuple des Burgondes qui aurait été évangélisé par saint André, le propre frère de Saint Pierre.

Le côté nord de la nef (à gauche quand on regarde vers l'autel) réunit des vies de saints et de gens d'Eglise originaires du diocèse.
Au côté sud de la nef, on trouve des vies de saintes, dont sainte Reine est la plus populaire, une évocation de la dévotion au Sacré-Cœur, le souvenir de la sainte-Chapelle (détruite en 1802) et du culte eucharistique qui y était pratiqué. Le cycle se termine par un virail consacré aux saints Simon et Jude, patrons des causes désespérées, qui ménage une transition vers la chapelle de Notre-Dame de Bon Espoir.

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